Luvidine
 / 
12.9.2022

Effets et conséquences du stress sur le cerveau humain

Le stress est considéré par l’OMS comme le mal du siècle. Plus d’un français sur deux affirme que le stress représente un handicap majeur au quotidien. Pourtant, avant qu’il ne devienne pathologique, le stress est essentiel à notre survie. C’est lui qui nous permet par exemple d’agir efficacement face à un danger. Mais lorsque le stress est généralisé et se présente chez le sujet en dehors de situation dangereuse, ces effets deviennent néfastes pour le cerveau. Zoom sur les conséquences neurologiques du stress chronique. 

Le stress chronique : un déclencheur de neurotoxicité

Chez les patients atteints de stress chronique, les effets sur le court terme et le long terme se font bel et bien sentir. Parmi les conséquences les plus notables, on note sur le court terme : 

  • une accélération du rythme cardiaque 
  • mains moites 
  • coup de chaud
  • mal de ventre
  • souffle court
  • crispation des muscles

Sur le long terme en revanche, les conséquences sont bien plus dramatiques et peuvent véritablement impacter la santé mentale et physique du patient : 

  • dysfonctionnement dans l'hippocampe (siège de la mémoire dans notre cerveau)
  • dépression 
  • troubles cognitifs
  • troubles émotionnels 

Pire encore, une exposition trop importante au stress conduit à une dégénération des cellules, y compris au moment de leur formation (nouvelle cellule). 

Des réactions physiologiques notables chez les patients confrontés au stress chronique 

Une exposition prolongée au stress va de manière générale épuiser les capacités énergétiques de l’organisme. Par exemple, le taux de glucose dans le sang diminue et les cellules peinent ainsi à se nourrir. 

Le problème, c’est qu’une fois que les cellules sont fragilisées, notre organisme devient plus sensible à l’installation de maladies diverses et variées. De plus, ces variations hormonales entraînent des dysfonctionnements à tous les niveaux du corps. Maladie chronique, cardiaque, pression artérielle élevée, diabète, ulcères… les conséquences néfastes sont nombreuses. 

Quels sont les neurotransmetteurs impactés par le stress chronique ? 

Les neurotransmetteurs constituent les agents actifs chargés de nous envoyer des signaux d’alerte mais aussi de bien-être. Dans le cas d’une exposition au stress chronique, ces neurotransmetteurs font l’objet de dysfonctionnements. Voici les agents les plus touchés : 

  • la sérotonine chargée de réguler le sommeil et l’humeur,
  • la dopamine, chargée de contrôler le mouvement et la posture mais aussi l’humeur,
  • le glutamate, un stimulant associé à la mémoire, 
  • la noradrénaline active sur l’attention, les émotions, le sommeil et l’apprentissage…

 

Que faire en cas de stress chronique ? 

Sans surprise, de nombreuses études scientifiques mettent en lumière les bénéfices d’une activité physique régulière. En effet, le sport aide à la régénération de cellules saines et contribue à diminuer les effets du stress de manière globale. 

Par ailleurs, le stress chronique est une expérience individuelle. Ainsi, il est fortement recommandé à la personne de s’interroger sur les raisons de son stress. De la méditation, de la relaxation, mais aussi des activités cérébrales (lecture, peinture, écriture…) ont également de réels effets sur la diminution du stress. 

Si malgré tous ces efforts votre stress chronique augmente ou stagne, l’aide d’un spécialiste est fortement conseillée.

Rejoignez notre communauté sur
les réseaux sociaux